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Vie quotidienne des Arawaks

LE TRAVAIL DE LA POTERIE

Comme la plupart des taches quotidiennes, l’élaboration de récipients en terre cuite était réservée aux femmes.

Une fois le mélange terre glaise + dégraissant (sable) + eau réalisée, on préparait une série de "boudins" en roulant la pate obtenue. Puis, on les empilait en cercles afin d'obtenir l’allure grossière du pot désiré. La poterie prenait forme quand les "boudins" " étaient malaxes et fusionnes les uns avec les autres. Le pot était lisse en utilisant les mains, de l’herbe ou de petits galets lisses. Il était ensuite mis a sécher, puis à cuire au feu de bois.

Lorsqu'ils voulaient raconter ou exprimer leurs croyances, ils Le faisaient à travers la décoration de leurs poteries. La poterie arawak était souvent un art religieux. Les potiers décoraient leurs œuvres, soit par incision, soit en les peignant, soit en y ajoutant de petites figurines modelées appelées "adornos".

C'est, entre autre, en observant si tel ou tel type de décoration domine que l’on peut attribuer des tessons récoltés sur un site a telle ou telle phase de migration. C'est également grâce au "style" de la poterie que l’on peut rattacher les peuplements des Antilles au continent sud-américain.

Les ustensiles quotidiennement utilisés étaient de facture grossière, mais les poteries cérémoniales étaient bien réalisées et parfois décorées. Les Arawaks ont ainsi fabrique de leurs mains de petites merveilles. 

THE POTTERY MANUFACTURE

As with most of the daily jobs, the manufacture of baked clay vessels was reserved for women. Potters wheels did not exist, as in Europe and the Indians used the coil technique.

 

As the mixing of clay, temper (sand) and water was completed, the Amerindians prepared rolls with the mixture. Then, these rolls were pilled up in circles in order to manufacture roughly the shape of the desired pot. The pottery took shape when the coils were united one with another. Then the pot was smoothed, using the hands, grass or small polished pebbles. It was then dried and fired.

 

When the Amerindians wanted to express their beliefs, they did so through the  adornments on their pottery. The Arawak pottery was a religious art. The potters adorned their work by incisions, paintings or by small modeled figurines called "adornos". It is by observing whether such adornments dominate that we can connect the pieces of potsherds taken on a site to a particular migration phase. It is also the "style" of the pottery that helped make the link between the people of the South American continent and the West Indian islands.

 

The vessels of daily use were roughly done, whereas ceremonial pottery was well made and sometimes adorned. The Arawaks manufactured wonderful pots.

L'AGRICULTURE

L'agriculture occupait une place primordiale dans la vie quotidienne des Amérindiens. C'était pour eux le moyen de se procurer a la fois des ressources alimentaires, grâce au manioc a la patate et peut-être au mars; et la matière première nécessaire a la confection de leurs vêtements, de leurs lits ou "hamacs", de leurs filets, etc. ...

L'activité agricole engendrait la production d'outils destines à creuser et labourer le sol, comme les herminettes en pierre. Certains pots étaient destines au transport des graines, des récoltes, ou tout simplement de l’eau.

Le travail de la terre était rudimentaire. Les Arawaks se contentaient de défricher les bois et pratiquaient la culture sur brûlis. C'étaient surtout les femmes qui pratiquaient les travaux agricoles. En dehors de l’herminette, l’outillage consistait en de simples bâtons pointus appelés "coas" avec lesquels on fouillait la terre.

 

Le manioc constituait un aliment de base. Le tubercule était pelé a l’aide d'outils de pierre ou de coquillage, puis les racines étaient râpées sur une planche hérissée de pierres ou sur un morceau de corail plat. Le suc du manioc était extrait grâce a des couleuvres qui en s'allongeant obligeaient le liquide à passer a travers les mailles de la vannerie. La farine obtenue était alors tamisée dans un "hebechet" fait d'écorces de soloman ou de queues de latanier. Cuite sur de grands plateaux circulaires en céramique, appelés "platine", cette farine donnait une sorte de galette : la cassave.

Le jus de manioc, une fois fermente, donnait un alcool de 3 a 5° appelé "ouicou". Cette boisson était ingurgitée en grande quantité lors des cérémonies religieuses célébrées par les shamans.

Le coton était récolté en grande quantité par les Amérindiens. Les femmes en faisaient du fil à l’aide de fusaïoles fabriquées en terre cuite et emmanchées au bout d'une tige en bois. Ces fils une fois tresses étaient transformes en cordages, puis en cordes. Le coton était une matière première indispensable à la fabrication du tissu, des filets de pêche, des cordes et des hamacs.

En dehors de ces produits cultives, les Arawaks récoltaient aussi des fruits, des baies, des légumes, des plantes sauvages et du bois.

Ils les utilisaient dans différents domaines, tels que:

la nourriture.

la peinture corporelle et la protection contre les piqûres d'insectes, avec le Roucou,

la fabrication du feu, avec le bois, les brindilles et les herbes sèches,

la médecine, avec certaines plantes aux propriétés curatives,

 AGRICULTURE

Agriculture took a prime time in the Amerindians daily life. It was a means for them to obtain part of their nutrition, such as manioc, sweet potato, beans and corn; and raw materials needed to elaborate their clothes, their beds or "hammocks": and their nets. Farming activity gave raise to the manufacture of tools such as stone or shell adzes, which were used to dig and to plough the soil. Some of the pots were used for holding water, for cooking and for gathering things like seeds.

 During Amerindian times, cultivation of the soil was rudimentary. The Arawaks only cleared the trees and cultivated on soil left after the vegetation was burned. Agriculture was mostly woman's business. Besides the adze, their tools consisted of simple pointed sticks called "coas" that were used to dig the soil and for making holes for planting.

 Manioc was the basic food resource. The tuber was peeled with stone or shell tools, and then the roots were grated on a board bristling with flints or on a piece of flat coral. The poisonous cassava juice was extracted, using a basketwork squeezer which allowed the liquid to pass through the weave and left the manioc flour intact. The flour so obtained was then sifted, using an "hebechet".  

Later, it was baked on large circular ceramic plates called griddles. The flour was transformed into cassava bread. The manioc juice after fermentation gave an alcohol called "ouicou". This beverage was imbibed in great quantities during the religious ceremonies celebrated by Arawak shamans.

 The Amerindians gathered cotton in great quantities. Women manufactured thread, using baked clay spindles which were attached to a wooden stick. Threads were plaited and transformed into strings and ropes. Cotton was an indispensable raw material for the manufacture of clothes, fishing nets, ropes and hammocks.

Besides these cultivated products, the Arawaks also gathered fruits, berries, wild vegetables, useful plants and wood. They used them in several activities, as:

- Body paintings and protection against bugs, using roucou,

- Making fire with wood, twigs and dried grass,

- Medicine, using certain kind of curative plants,

- Feeding.

 LE TRAVAIL DU BOIS

 La case: 

Le village Arawaks regroupait l’ensemble d'une tribu. Les familles habitaient une case de bois et de feuilles.

Le "carbet" ou maison commune, ou vivaient plusieurs personnes avec leurs hamacs en coton, servait d'abri aux amérindiens. Il était situe au centre du village et pouvait mesurer vingt mètres de long et huit mètres de large. Bâti selon un plan ovale, le carbet était fait des mêmes matériaux que les cases; bois, feuillage et roseaux. On y accédait part une porte basse.

 

Les pirogues :

 

Les Amérindiens ne disposaient que d'outils en pierre ou en lambi pour abattre les arbres et construire leurs pirogues qui pouvaient transporter jusqu'a une centaine de personnes.

Tout d'abord, ils coupaient les racines d'un grand arbre afin qu'il meure et qu'il soit plus facile à brûler. Plus tard, en mettant le feu au pied et en utilisant des haches de pierre, ils réussissaient à l’abattre. Cela prenait souvent plusieurs mois.

Une fois l’arbre abattu, il était évidé en utilisant le feu et en creusant le bois à l’aide de gouges en lambis et en pierre.

Les pirogues étaient l’instrument indispensable au transport inter Iles et au commerce, c'est-a-dire a l’extension et a la migration des amérindiens.

 

Le mobilier :

Le mobilier utilitaire des Arawaks comprenait :les tabourets à trois pieds, les "matoutous" : tables qui servaient en même temps de plats. Le dessus était une sorte de corbeille sans couvercle profonde de 8 a 10 cm, fabriquée en roseau ou en latanier. Les pieds étaient sculptes ; les paniers,

les hamacs en coton, décorés de motifs géométriques,

les couleuvres tressées servant à presser le jus de manioc les nasses faites en vannerie, utilisées pour la pêche.

les "duos" : sièges des chefs, sculptes dans le bois et décorés,

Les outils :

Les arcs étaient nécessaires a la pratique de la chasse. Ils mesuraient deux mètres de haut et étaient faits de bois vert très dur.

Les flèches étaient faites de tiges de roseaux. Une pointe de bois vert durci au feu ou une pointe en os y était fixée avec du fil et du coton. Les amérindiens utilisaient les propriétés toxiques de certaines plantes (comme le Mancenilier) pour empoisonner leurs pointes de flèches.

 

 

Dans un tout autre registre, la calebasse, comme encore aujourd'hui, était utilisée comme récipient après avoir été vidée de sa pulpe et séchée.

 WOOD WORKING

Arawak house :

An Arawak village sheltered the whole tribe. Families lived in a hut made of wood and leaves.

The "Carbet" or common house, where several people lived with their cotton made hammocks, sheltered the Amerindians. It was located in the middle of the village and could be up to 60 feet long and 25 feet wide. Built in an oval shape, the carbet was constructed with the same materials as the huts; wood, leaves and reeds. Access was through a small low door.

 

 

 

 

Canoes :

The Amerindians only had wooden or conch tools to cut down the trees and build their canoes which could carry up to one hundred persons. First of all, they cut a big tree's roots so it could dry and be easy to burn. Later, burning a fire at the bottom of the tree, and using stone axes, they could cut it down. Generally it took up to several months to fell a large tree.

 

When the tree was down, it was hollowed out, using fire and digging the wood with conch and stone gouges and chisels.

Canoes were an indispensable instrument for inter island transportation and trade, as also for the spread and migration of Amerindians through the islands.

Furniture and items seen in an  Arawak furniture was composed of:

The "duhos", chief’s throne, carved from wood and adorned,

Stools with three feet,

 

"Matoutous", tables that also could be used as a dish. The top of it was a kind of basket without cover, 3 to 4 inches deep, made of reeds. The feet were often carved.

Baskets,Cotton hammocks, woven with geometric designs,

 

Plaited tubes of basketwork used to press the Manioc juice.

 

Fish pots made of basketwork.

Tools:

Bows were necessary for hunting. They measured six feet high and were done with very hard green wood. Arrows were manufactured with reed stems. The wooden points were hardened in fire or a bone or shell carved point was fixed with cotton, string and resin. The Amerindians used the toxicity of certain plants such as manchioneel to poison their arrow heads.

 

Calabash, as nowadays still, was used as a container, after removing its pulp and drying it.

 

 

 LE TRAVAIL DE LA PIERRE

Les roches les plus couramment utilisées étaient des roches dures et siliceuses comme le silex, la radiolarite (roche verte), la diorite, le basalte et certaines roches métamorphiques.

Le vestige de pierre le plus répandu est la hache pétaloïde. Apres avoir subi une taille grossière a l’aide d'un percuteur de basalte, les haches étaient polies sur des polissoirs de pierre grenue et siliceuse (généralement d'origine volcanique) et a l’aide d'eau et de sable volcanique. L'outil obtenu était soit utilise directement, soit emmanche au bout d'un morceau de bois.

Les roches pouvaient aussi être utilisées à l’état brut selon l’usage que l’on en faisait. C'était le cas pour les percuteurs consistant en de simples galets de basalte arrondis, qui étaient utilises durant la première phase d'élaboration d'un outil de pierre, c'est-a-dire : la taille.

Les silex et les jaspes étaient utilises soit a l’état brut, soit après avoir été retouchés, afin de gratter le bois ou les peaux, ou de couper. On trouve peu de silex dans l’arc antillais et cette matière importée du continent devait revêtir un caractère précieux pour les Arawaks.

Les broyeurs et pilons étaient soit des galets de forme ovale, en roche dure ou tendre, soit des objets sculptes et polis comme ceux réalisés par les Tainos dans les Grandes Antilles"

Les fouilles archéologiques ont également mis a jour de petits galets de basalte qui étaient utilises dans la phase finale de l’élaboration de la poterie pour lisser les bords du pot.

Les indiens Huecan et Cedrosan-Saladoides possédaient des bijoux de pierre, notamment des colliers de perles tailles dans le quartz, la diorite ou l’améthyste, Les perles de ces colliers avaient soit une forme cylindrique, soit une forme arrondie, Ces colliers étaient certainement accompagnes d'amulettes en forme de rapaces ou de batraciens.

 

 STONE WORKING

The most commonly used stones were hard and siliceous rocks such as flint stones, radiolarian rocks (green stone), diorite, basalt and some metamorphic rocks.

The most common stone artifact is the petaloid axe. After being roughly cut, using a basaltic striker, axes were polished on grainy and siliceous polishing rocks (generally volcanic rocks), using at the same time water and volcanic sand. The finished tool was then attached to a piece of wood.

Stones could also be utilized in the rough state depending on what they were used for. For instance the strikers consisted of simple round basaltic pebbles used during the first phase of the manufacturing of a stone tool, the cutting.

Flint stones and jaspers were used in the rough state, or after being touched up, to scrape wood or skins, or to cut. Very few natural flint stones are found in the West Indies and this material, brought from the mainland, could be very precious for the Arawaks.

Crushers and hammer stones consisted of simple oval shaped pebbles, in hard or soft rocks, depending on the hardness of the food they had to grind, or they were cut and polished objects like those manufactured by the Tainos in the Greater Antilles.

Archaeological diggings brought to light small basaltic pebbles, used during the final phase of pottery manufacture, to smooth and polish the surface of the clay.

Huecoid and Saladoid Indians had stone necklaces, especially beads made from quartz, diorite or amethyst. These beads had cylindrical or rounded shapes. Such necklaces were sometimes adorned with condor or frog shaped amulets.

 

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